Dans une interview à Corse Matin qui paraît aujourd'hui, je propose l'organisation de primaires citoyennes à Gauche pour les élections municipales de Bastia.
Votre ambition de remporter les prochaines municipales est-elle toujours intacte ?
Mon ambition est d’abord pour Bastia ! 20 ans d’engagement au service des Bastiais en témoignent.
A moins de 18 mois de l'élection l'élection, je prends le temps d’aller à leur rencontre, de les écouter, comprendre leurs attentes, pour élaborer un projet et me préparer à devenir leur prochain Maire s’ils
m’accordent leur confiance.
Que répondre à ceux qui vous accusent déjà de mettre en péril l'union de la gauche ?
Ma volonté, c’est que la Gauche soit rassemblée pour gagner. Je recherche, sans doute plus que tout autre, les moyens de nous unir. Les temps ont changé, cela passe par la rénovation de l’union qui nous a porté au pouvoir en 1968.
Aujourd’hui les citoyens veulent avoir la parole et je propose donc de désigner notre tête de liste par des primaires citoyennes, à l’image de celles qui ont permis l'élection de François Hollande.
Comment est née cette idée de lancer des primaires citoyennes à Bastia ?
Il est devenu nécessaire que les candidatures, s’il y en avait plusieurs, comme les projets, soient départagés par le peuple et non par les appareils politiques.
Cette primaire sera à la fois bonne pour la Gauche car elle renforcera l'union, et bonne pour la démocratie locale à Bastia qui a besoin d'un nouveau souffle.
Cette idée neuve fait son chemin dans de nombreuses villes de France, elle vise à rassembler et à augmenter les chances de victoire.
Quelles formations politiques seront invitées à y participer ?
Il appartiendra à chaque formation participant à l'union de la Gauche de se déterminer. Pour ma part, je souhaite les y inviter toutes.
Je suis, pour l’heure, le seul à avoir annoncé officiellement mon souhait de conduire la liste d’union de la gauche. Si d’autres candidats le souhaitent également, ils devront rendre publique leur candidature sans tarder.
Dans quelles conditions seront-elles organisées ?
La primaire doit être organisée dans un souci de transparence et d’équité suivant des règles acceptées par tous les candidats.
Le but sera de choisir le meilleur tête de liste ; tous les compétiteurs s'engageant à se ranger derrière le vainqueur.
Avec cette séquence démocratique importante pour Bastia, j’ai la conviction que les citoyens seront mieux écoutés, mieux respectés.
Quelles échéances semble selon vous la mieux adaptée pour ce tour préliminaire ?
Cette question sera à trancher par les différents candidats en lice. Elle doit se faire assez tôt pour créer les conditions de l’union et du rassemblement pour ensuite enclencher la dynamique de la victoire en 2014.
Que faites-vous si aucun autre candidat ne se déclare à gauche ?
Je n’imagine pas qu'un candidat de Gauche envisage se présenter à l’élection municipale sans participer à ces primaires ; il prendrait le risque de diviser notre famille politique et de la faire échouer.
Face à Gilles Simeoni qui occupe déjà le terrain, et une Droite qui reste bien implantée, à combien estimez-vous vos chances de victoire ?
Les Bastiais veulent que l’on poursuivent les efforts de modernisation de notre cité mais aussi que l’on soit plus proches encore de leurs préoccupations quotidiennes. Ils veulent aussi du changement, ils l’ont déjà exprimé. Je veux incarner à la fois cette continuité et ce changement.
Et les contacts quotidiens que j’échange avec mes concitoyens me font penser un peu plus chaque jour que, oui, nous avons de bonnes raisons d'y croire.
Ma volonté, c’est que la Gauche soit rassemblée pour gagner. Je recherche, sans doute plus que tout autre, les moyens de nous unir. Les temps ont changé, cela passe par la rénovation de l’union qui nous a porté au pouvoir en 1968.
Aujourd’hui les citoyens veulent avoir la parole et je propose donc de désigner notre tête de liste par des primaires citoyennes, à l’image de celles qui ont permis l'élection de François Hollande.
Comment est née cette idée de lancer des primaires citoyennes à Bastia ?
Il est devenu nécessaire que les candidatures, s’il y en avait plusieurs, comme les projets, soient départagés par le peuple et non par les appareils politiques.
Cette primaire sera à la fois bonne pour la Gauche car elle renforcera l'union, et bonne pour la démocratie locale à Bastia qui a besoin d'un nouveau souffle.
Cette idée neuve fait son chemin dans de nombreuses villes de France, elle vise à rassembler et à augmenter les chances de victoire.
Quelles formations politiques seront invitées à y participer ?
Il appartiendra à chaque formation participant à l'union de la Gauche de se déterminer. Pour ma part, je souhaite les y inviter toutes.
Je suis, pour l’heure, le seul à avoir annoncé officiellement mon souhait de conduire la liste d’union de la gauche. Si d’autres candidats le souhaitent également, ils devront rendre publique leur candidature sans tarder.
Dans quelles conditions seront-elles organisées ?
La primaire doit être organisée dans un souci de transparence et d’équité suivant des règles acceptées par tous les candidats.
Le but sera de choisir le meilleur tête de liste ; tous les compétiteurs s'engageant à se ranger derrière le vainqueur.
Avec cette séquence démocratique importante pour Bastia, j’ai la conviction que les citoyens seront mieux écoutés, mieux respectés.
Quelles échéances semble selon vous la mieux adaptée pour ce tour préliminaire ?
Cette question sera à trancher par les différents candidats en lice. Elle doit se faire assez tôt pour créer les conditions de l’union et du rassemblement pour ensuite enclencher la dynamique de la victoire en 2014.
Que faites-vous si aucun autre candidat ne se déclare à gauche ?
Je n’imagine pas qu'un candidat de Gauche envisage se présenter à l’élection municipale sans participer à ces primaires ; il prendrait le risque de diviser notre famille politique et de la faire échouer.
Face à Gilles Simeoni qui occupe déjà le terrain, et une Droite qui reste bien implantée, à combien estimez-vous vos chances de victoire ?
Les Bastiais veulent que l’on poursuivent les efforts de modernisation de notre cité mais aussi que l’on soit plus proches encore de leurs préoccupations quotidiennes. Ils veulent aussi du changement, ils l’ont déjà exprimé. Je veux incarner à la fois cette continuité et ce changement.
Et les contacts quotidiens que j’échange avec mes concitoyens me font penser un peu plus chaque jour que, oui, nous avons de bonnes raisons d'y croire.
Je ne peux que vous remercier de cette initiative. Si la gauche bastiaise, dans son ensemble, ne s'organise pas avec ces primaires, c'est la défaite assurée en 2014 !!! Rassemblez vous bon dieu ! Les bastiais le réclame.
Rédigé par : Emmy | 21 septembre 2012 à 12:12
Enfin un homme avec des couilles qui trouve un moyen légal pour virer toute cette équipe d'incompétent. Courrage
Rédigé par : RV | 21 septembre 2012 à 10:29
Enfin une initiative qui va redonner du peps à la vie démocratique Bastiaise qui en a besoin !!! Merci Monsieur TATTI. C'est une belle initiative. Personne ici ne pourra la refuser, en tout cas je l'espère.
Rédigé par : FURFARO Mathilde | 21 septembre 2012 à 09:47
Ces primaires seront, en tout état de cause, la preuve que la démocratie existe à BASTIA et que la désignation des candidats n'est plus le fait d'un parti phagocyté par une famille et sclérosé par des réflexes claniques.
Cette alternative est en cohérence avec le désir de notre société qui évolue et le désir profond de la population qui n'entend plus être captive de rouages politiciens.
Je vous souhaite de réussir dans la mise en oeuvre de celles. La gauche en sortita gagnante.
Rédigé par : Fantômette | 21 septembre 2012 à 07:43